▲▼▲▼▲▼▲▼▲

Dale était sans doute l’endroit où je me sentais le mieux. C’était le seul endroit où j’avais réussi à me poser, à construire une vie et m’intégrer. Cette ville m’avait permis de me reconstruire après tous les malheurs qui m’étais arrivée, et m’avais donné l’occasion d’être ce que je suis sans crainte et être accepté. J’avais un travail, une vie et des amis ici. Cela avait été très dur de devoir partir quand Smaug a débarqué. Une épreuve de plus, à croire que je subissais indirectement la malédiction de Mandos sur les Noldor (bien que je ne fusse pas viser par cette malédiction). Le retour dans la citée avait été une des plus grandes joies de mon existence. J’ai pu y avoir le même travail et même retrouver la même maison. J’avais enfin une vie stable et tranquille comme je voulais. Je ne demandais rien de plus, enfin presque.

Comme la plus part du temps mes journées étaient organisées en deux parties (quand cela n’arrivait pas c’était pour des raisons exceptionnelles, comme un accouchement ou un évènement non prévu). Le matin j’allais cueillir des plantes ou des fruits des bois. J’allais au bord du lac pour pécher ou récupérer des algues. Tout simplement la matinée était prévu pour mes sortie et récupérer tout ce que j’avais besoin à l’extérieur. L’après-midi, je m’occupais de mes patients, humain ou animal.

J’avais eu une journée calme, ce qui était plutôt rare, car quand on s’occupe de la santé des autres, il y a toujours des personne qui son malade ou des blessures même légère et les animaux demandaient aussi beaucoup d’attention. Ses derniers étaient d’ailleurs toujours très calme avec moi je n’avais aucun soucis pour les soigner quel que soit leur problème. Après avoir terminé ma petite tournée, j’étais rentré chez moi, préparer une pommade. Un aubergiste de la ville avait une ulcère qui se développait sur son pied et il y n’avait pas quinze milles solution pour le soigner : il fallait assécher l’ulcère pour ensuite retiré la peau morte. La pommade avait donc pour but de diminuer les symptômes et de rendre sa la peau tendre et sec pour la retirer.

La nuit était tombée quand je sortie de nouveau de ma maison (où j’avais mon atelier pour préparer toutes les pommades et grogs que j’avais besoin). Je connaissais la ville comme ma poche et à l’intérieur je me servais jamais d’un cheval, cela d’ailleurs était inutile, cela prenait plus de place d’autre chose. L’auberge était quasiment vide quand je suis entrée, il y avait quelque personne attablée et c’était calme, on entendait des voix base, comme des personne qui discute normalement dans leur coin. J’aperçois la femme de l’aubergiste, apparemment celui-ci est absent. Je lui donne alors la pommade lui expliquant comment l’appliquer. Je lui dis qu’elle me paiera plus tard, voyant qu’elle tient le faire immédiatement. En me retournant je vois alors à une table une silhouette que je connais plutôt bien. Je m’approche alors doucement, pour être sûre de ne pas me tromper. C’était bien elle, depuis tous ses siècles elle n’avait pas changé, pas du tout.

-Lunnen ??

▲▼▲▼▲▼▲▼▲

▲▼▲▼▲▼▲▼▲

La ville de Dale était une grande citée, pour un nouvel arrivant il était très facile de se perdre. Mais pour moi qui y avais vécu des années, je connaissais ses rues et ruelles par cœur. J’avais une bonne mémoire, cela aidait aussi. Mon travail faisait que je rencontrais beaucoup de gens, j’avais vu au moins une fois presque tous les habitants de la citée. Cela me donner un grand cercle social, et parfois faire jouer mes relations en cas de besoins. Il était vrai que j’étais beaucoup plus à l’aise au prêt du peuple de Dale et des nains que des miens. Je n’aurais jamais pu avoir une confiance et une complicité comme j’ai actuellement, avec un elfe.

Dans l’auberge, je connaissais tous les visages des personnes présentes, que ce soit la patronne ou les clients. Certains étaient juste des visages rencontré au cours de mon travail et d’autre était des personne que je connaissais plus personnellement. J’inspirais la confiance, et les gens n’avait pas peur de se confier à moi et j’essayais toujours de les aidés du mieux que je pouvais. Pourtant si je connaissais beaucoup de la vie des habitants de Dale, eux ne savaient pas grand-chose de moi.

Je crois qu’elle m’aurait donné une baffe cela aurait été la même chose, tellement j’ai été choqué par sa froideur. La dernière fois qu’on s’était vu, on s’était quitter en bons termes, pourquoi tant de mépris envers moi ?? Serais-ce se mépris qui nous avais séparé pendant tant de temps ?? Mais Pourquoi ? Je n’avais jamais, ô grand jamais rien fait contre elle ni n’importe qu’elle être vivant de cette Terre.

-Comment pourrais-tu avoir connaissance d’une quelle qu’on que honte ou culpabilité alors que tu ne sais pas ce que j’ai fait ses derniers siècle.

Ma voix c’était faite aussi froide que la sienne. Je n’étais pas du genre à foncer dans le tas, mais plus de me mettre à égal aux autres.

▲▼▲▼▲▼▲▼▲