AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal

Partagez
 

 aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Rhaegar
Rhaegar
⊰ MON ÉPÉE ⊰
Date d'inscription : 16/04/2013
Messages : 253
Célébrité : william moseley

aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan Empty
MessageSujet: aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan   aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan EmptySam 4 Mai - 11:25


aimer chaque matin comme si c'était le dernier



bree, premiers jours de l'an 150

( les paroles en italique sont en elfique )

Même cloîtré dans la chambre spacieuse, Rhaegar pouvait entendre l'activité de l'auberge démarrer peu à peu, alors que le soleil n'était pas encore levé, il le savait. Les pas feutrés d'un employé du Poney Fringant trahissaient néanmoins sa présence dans les couloirs, tandis que le bruit de marmites et autres ustensiles remontait des cuisines. D'ailleurs le jeune Elfe pouvait déjà sentir l'odeur du pain, frais et croustillant, lui titiller les narines. Cela ne valait pas les lembas, mais il pouvait parier que le pain sortant des fours de Poiredebeurrée était délicieux. Debout devant la fenêtre de la chambre, située au dernier étage de l'auberge, Rhaegar pouvait observer les environs de Bree. A l'horizon, derrières les vertes collines, on pouvait deviner l'apparition prochaine du soleil, qui se manifestait déjà par un halo argenté, promesse d'une douce journée. La terre était détrempée, fruit de la pluie de la veille, s'étant même attardée sur les environs toute la nuit. Baissant son regard sur les bâtiments, Rhaegar voyait de la fumée sortir de plusieurs cheminées, signe que l'activité n'allait pas tarder à augmenter. Déjà ça et là l'Elfe pouvait voir des habitants dans les rues, certains se rendant à leurs offices, d'autres, armés de leurs fonds et autres outils, marchant en direction des champs tout en sifflotant un air joyeux. La vie à Bree était d'une tranquillité innocente, comme si rien de ce qui se passait en dehors de leurs frontières n'inquiétait les habitants. Ignoraient-ils qu'une troupe de Haradrim ainsi qu'un groupe d'Orques s'étaient rendus à Edoras et à Minas Tirith, demandant aux rois une paix durable et une entente entre les différents peuples et races ? Sans aucun doute. A moins que quelque voyageur s'étant arrêté au Poney Fringant n'ait répandu ces récits.

Se retournant dans la chambre, spacieuse et presque luxueuse, Rhaegar entra dans la bassine d'eau froide, frissonnant lorsqu'il se laissa aller au contact presque glacial de l'eau. Lorsqu'il se trouvait à Eryn Lasgalen, le jeune Elfe avait pour habitude de commencer ses journées en se plongeant dans une source d'eau fraîche, ou de se joindre au courant des rivières et ruisseaux traversant le royaume de son père. En voyage, il tentait de garder cette habitude lorsque cela s'avérait possible. Il enfila ensuite ses vêtements, des habits sombres et sans ornements, hormis son propre blason, qu'on pouvait voir sur la cape grise : un aigle blanc sur un fond gris, tenant dans ses serres une dague elfique ainsi qu'une flèche. Au moment de créer ce blason, Rhaegar avait instinctivement pensé à son père, ainsi qu'aux armes qu'il lui avait légué. Glissant les deux dagues jumelles dans les fourreaux accrochés à son dos, le prince elfique rassembla ses deux baluchons. Le premier contenait sa cotte de maille et autres pièces d'armure, tandis que le deuxième rassemblait ses nécessaires de voyage : quelques ustensiles, de la nourriture, ses gourdes et autres objets utiles. Attrapant finalement son arc, Rhaegar ouvrit la porte sans un bruit, et se déplaça dans l'auberge silencieusement, à la manière des Elfes. Ayant déjà réglé sa note, il se rendit directement aux écuries du Poney Fringant, où Gaelegrin l'accueilli chaleureusement. « Tu as passé une bonne nuit, mon fidèle ami ? » Le cheval lui répondit d'un piaffement impatient, ce qui arracha un sourire à Rhaegar. « Oui moi aussi j'ai envie de chevaucher. » De sentir le vent fouettant son visage, les pas allongés de sa monture sous la selle. Bientôt. Une fois sa monture prête pour le voyage, Rhaegar lui attacha les deux baluchons à la selle, avant de vérifier que son arc et son carquois ne risquait pas de tomber. Enfin satisfait, il sauta habilement sur la selle, et ils s'engagèrent dans les rues de Bree.

A son passage, plus d'un habitant se retourna, observant, intrigué, cet Elfe monté sur son grand étalon blanc : bien peu, pour ne pas dire très peu, s'étaient déjà retrouvés face à un représentant du Beau Peuple, et beaucoup se demandèrent ce qu'un Elfe venait faire à Bree. Comme Primula Soucolline la veille. Se dirigeant vers l'ouest, Rhaegar comptait rejoindre la Comté, d'où il prendrait la grande route menant à Annúminas. Alors qu'il se trouvait à quelques mètres du portail ouest de Bree, protégée par un rempart en bois, Rhaegar fut surprit quand Gaelegrin s'approcha d'une hobbite qui passait par là, la reniflant d'un air que l'Elfe trouva étrangement amical. « Gaelegrin a toujours su trouver les gens symathiques. » dit le jeune Elfe d'un ton amical. ou alors les pommes cachées dans les poches, aussi.



Dernière édition par Rhaegar le Dim 5 Mai - 14:55, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Caelan A. Floret
Caelan A. Floret
⊰ MON ÉPÉE ⊰
Date d'inscription : 01/05/2013
Messages : 47
Célébrité : Ellen Page

aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan Empty
MessageSujet: Re: aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan   aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan EmptySam 4 Mai - 20:16


aimer chaque matin comme si c'était le dernier



Le jour venait à peine de se lever, et toi tu étais déjà debout depuis au moins une heure, vacant aux différentes activités que tu pouvais trouver dans ton petit chez toi. Tu t'étais préparée un petit-déjeuner assez consistant, avec des fruits, des œufs et divers autres aliments qui te permettraient de caler ton estomac – comparable à un gouffre sans fond – jusqu'au prochain repas. Ce qui n'était pas une tâche aisée en soi, puisque depuis que tu étais arrivée à Bree, tu avais adopté la même habitude alimentaire que la majorité des hommes qui vivaient ici ; étant donné que tu travaillais en leur compagnie – dans un genre de boutique de couture – tu te voyais mal en train d'engloutir quelque repas que ce soit alors que tu étais en compagnie de potentiels clients. Non, ce ne serait vraiment pas très poli. Donc, tu ''compensais'', gourmande comme tu l'étais, tu ne pouvais te passer de ces repas plutôt copieux. Tu avais donc ingurgité ton premier repas de la journée en vitesse – mais pas trop vite non plus, tu aimais prendre ton temps pour manger – afin de pouvoir faire quelques corvées que tu n'avais pas eu l'occasion d'exécuter plus tôt. Tu avais fait un brin de ménage ; munie d'un chiffon à poussières, tu avais soulevé tous les bibelots qui trônaient fièrement sur les divers meubles qui se trouvaient dans la pièce à vivre, avant de faire la même chose dans ta chambre. Une fois ceci fait, tu t'étais emparée d'un balais et avais énergiquement fait le tour de ton foyer. Quand tu eus finit, tu lâchas un petit sourire satisfait, époussetant les pans de ta robe azurée pour te débarrasser des possibles grains de poussières microscopiques qui s'étaient accrochés au tissu alors que tu t'activais. Tu pris ensuite le temps de faire une petite toilette, histoire d'être un minimum présentable. Tu essayas même de dompter ta chevelure brune et bouclée, sans grand succès. Tu quittas alors la salle d'eau, posant ta brosse à cheveux dans un coin quelconque.

Tu repartis dans la cuisine, et attrapas deux pommes ; tu glissas l'une dans une des poches de ta veste, et gardas l'autre dans ta main avant de l'attaquer de bon cœur, tout en te dirigeant vers la sortie. Tu ouvris la porte, sortis et verrouillas soigneusement la porte derrière toi. Tes pieds nus entrèrent en contact avec le sol froid de la petite ville qu'était Bree. La froideur humide de la terre s'insinua vicieusement sous la plante de tes pieds, te faisant légèrement frissonner. Tu ne t'attardas néanmoins pas sur cette drôle de sensation, préférant largement te mettre en route pour rejoindre ton lieu de travail, qui ne se trouvait pas bien loin, tu en avais pour une dizaine de minutes de marche si tu prenais ton temps. En chemin, tu grignotas la pomme que tu avais entamée avant de partir
Tu avançais à travers les quelques courageux qui s'étaient aventurés à une heure quelque peu matinale, prenant bien soin à ne pas te mettre en travers de leur route – tu n'avais pas envie que l'on te marche dessus – et râlas un peu quand un homme eut le malheur de te bousculer. Il ne t'avait pas vu. Tu le fusillas du regard, vexée. Tu étais petite par rapport à eux, tu le savais, mais ce n'était pas une raison pour que tu te laisses marcher dessus sans rien dire ! Tu ne te montras pas offensante pour autant, mais lui fis part de ton mécontentement, levant ton menton bien haut et le défiant du regard. Petite oui, mais aussi fière. L'incident passé, tu repris ta route, l'air grognon.

Air grognon qui se fana bien vite lorsqu'un obstacle se dressa devant toi. Ou plutôt derrière toi. Tu étais habituée à entendre toute sorte de bruit en ville – des bruits de pas humains ou moins humains, le bruit distant des sabots des chevaux entrant en contact avec les chemins parcourant la ville – aussi n'avais-tu pas prêté la moindre attention à celui qui se trouvait dans ton dos. Quelle ne fut pas ta surprise – ou plutôt ta terreur – quand tu sentis un souffle chaud te chatouiller la nuque et soulever quelques unes de tes mèches brunes. Tu ne pus réprimer un brusque sursaut, alors que ton cœur s'affolait contre tes côtes. Tu te retournas vivement, les yeux écarquillés et la bouche entrouverte, pour faire face à un cheval. Un cheval. Tu crus pendant un instant que tu allais défaillir, alors qu'un couinement pitoyable s'échappait d'entre tes lèvres.
Tu fis un pas en arrière, à la fois impressionnée et effrayée par la bête qui se tenait face à toi. De ton point de vue de jeune hobbit, elle était immense ! Si l'animal l'avait voulu, il t'aurait croqué sans le moindre mal … Cette pensée te fit frissonner. Tu ne parvins pas à faire un mouvement de plus, quelque peu paralysée par l'apparition aussi soudaine de la monture. C'était la première fois que tu voyais un animal aussi grand de si près, d'habitude tu faisais toujours de ton mieux pour les éviter, craintive hobbit que tu étais.

« Gaelegrin a toujours su trouver les gens sympathiques. »

Ah ! La monture n'était pas seule ! Tu levas les yeux pour voir à qui appartenait cette voix – assez agréable pour l'oreille, tu devais bien l'avouer – et tomba sur un visage surmonté d'une chevelure blonde, que tu dévisageas un long moment, sans savoir quoi dire.
En te levant ce matin, tu ne t'attendais vraiment pas à tomber sur un cheval et son cavalier. Alors ça, non... Tu étais persuadée que le trajet se déroulerait sans accrocs, comme d'habitude. Et cette drôle de rencontre te faisait perdre tous tes moyens, vraiment. Déjà à cause de la proximité mal venue – selon toi – de l'animal, mais aussi parce que son cavalier qui ne devait pas être petit à la base te semblait encore plus grand que ce qu'il devait être, perché sur sa monture. Tu ouvris la bouche avec la ferme intention de dire quelque chose, cependant tu ne savais trop quoi dire ; tu étais complètement perdue face à ces deux êtres.

« Ah... commenças-tu distraitement, rougissant jusqu'à la pointe de tes oreilles, euh... Probablement... Enfin, si vous dîtes que votre cheval sait faire ça, ce doit être assez pratique. Je veux dire, si vous voyagez, ce doit être plus simple pour tomber sur les bonnes personnes, s'il trouve des gens sympathiques... Non ? »

Tu t'interrompis soudainement en te rendant compte que, toute mal à l'aise, tu t'étais lancée dans un petit discours sans queue ni tête. Tu rougis d'avantage, gênée ; ton interlocuteur allait très certainement te prendre pour une idiote. Tu soupiras et, ayant retrouvé ta mobilité, fis un pas en arrière.

« Veuillez m'excuser, je raconte des bêtises. N'y faîtes pas attention... »



HRP:
Revenir en haut Aller en bas

Rhaegar
Rhaegar
⊰ MON ÉPÉE ⊰
Date d'inscription : 16/04/2013
Messages : 253
Célébrité : william moseley

aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan Empty
MessageSujet: Re: aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan   aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan EmptyDim 5 Mai - 14:59



Rhaegar réprima un sourire amusé lorsque la hobbite sursauta, et qu'un masque de surprise et de peur à la fois s'afficha sur son visage. Mais il pouvait tout à faire comprendre la réaction instantanée de la semi-femme, surtout vis-à-vis de Gaelegrin. Pour un Hobbit, se retrouver face à un étalon de guerre devait déjà être une expérience ... troublante, pour le moins. Mais la monture de Rhaegar n'était pas un cheval commun : descendant d'Asfaloth, le fidèle compagnon de Glorfindel, Gaelegrin était plus grand que ses semblables, à la force aussi sauvage qu'une rivière en crue. Après avoir laissé échapper un petit cri, la Hobbite recula d'un pas, impressionnée par la taille du cheval sans doute. Lorsqu'elle entendit la voix de Rhaegar, la semi-femme le dévisagea quelques instants, se demandant sans doute à quoi elle avait à faire. Tout comme Primula la nuit précédente, le prince d'Eryn Lasgalen devina que c'était la première fois qu'elle se retrouvait face à un Elfe. « Ah ... euh ... Probablement ... Enfin, si vous dîtes que votre cheval sait faire ça, ce doit être assez pratique. Je veux dire, si vous voyagez, ce doit être plus simple pour tomber sur les bonnes personnes, s'il trouve des gens sympathiques ... Non ? » Rhaegar trouva amusante que son visage se mette à rougir. Pourquoi ? Il n'y avait pas à avoir honte, surtout après un simple sursaut dû à la surprise que représentait parfois Gaelegrin. Les paroles de la Hobbite, bien que sensées, étaient quelque peu ... diffuses. Oui, Gaelegrin était, à l'instar d'autres animaux, capable de sentir si une personne était bien intentionnée ou pas. Combien de fois n'avait-il pas renâclé à l'attention de quelques brigands, inoffensifs certes, mais aux intentions tout sauf louables ? Sans oublier les Orques ayant déjà péris sous ses sabots d'argent. Oui, Gaelegrin était plus qu'une simple monture, c'était un ami, sur qui Rhaegar pouvait compter en toute situation.

Sortant de sa torpeur, la Hobbite recula d'un pas, son visage toujours coloré d'un rouge gêné. « Veuillez m'excuser, je raconte des bêtises. N'y faîtes pas attention ... » Laissant échapper un rire léger, mais nullement moqueur, Rhaegar se pencha sur l'encolure de Gaelegrin, approchant de l'oreille du cheval, lui chuchotant en elfique. « Tu lui as fait peur ... » Sentant la légère pression sur ses flancs musclés, Gaelegrin plia légèrement ses deux jambes avant, et de ce fait se pencha en direction de la Hobbite. « Gaelegrin vous présente ses excuses. » Puis d'un geste fluide et habituel, Rahegar se laissa tomber de sa selle, se réceptionnant avec légèreté sur le sol pavé. N'approchant pas son interlocutrice, afin de ne pas la perturber plus, Rhaegar lui parla d'un ton amical. « Je suis Rhaegar ... » il failli ajouter fils de Legolas et héritier de Thranduil, mais il n'en dit rien, préférant garder une certaine forme d'anonymat. Après tout si son nom était en général reconnu en Terre du Milieu, il n'en était pas de même partout, comme à Bree par exemple, où bien peu de gens s'intéressaient aux affaires elfiques. « ... et je viens d'Eryn Lasgalen, le royaume de Thranduil. A qui ai-je l'honneur ?»

Revenir en haut Aller en bas

Caelan A. Floret
Caelan A. Floret
⊰ MON ÉPÉE ⊰
Date d'inscription : 01/05/2013
Messages : 47
Célébrité : Ellen Page

aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan Empty
MessageSujet: Re: aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan   aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan EmptyDim 5 Mai - 21:08



Tu avais les mains moites, et ton cœur battait douloureusement contre tes côtes, comme s'il essayait de les briser pour s'en échapper. Tu gigotas nerveusement, te balançant d'un pied sur l'autre, n'étant guère à ton aise face à l'étalon et son cavalier. Tous deux étaient vraiment grands, de ton point de vue, et même si tu avais l'habitude d'être en contact avec des Hommes lorsque tu travaillais, cela ne voulait pas dire que tu étais à l'aise avec tout le monde non plus ; tu avais peu de contact avec les gens de si grande taille en dehors des travaux manuels que tu pouvais exécuter pour eux. Et d'habitude, ils n'avaient pas de chevaux avec eux. Tu étais certaine que le facteur ''cheval'' était ce qui te stressait le plus actuellement. Tu te fichais un peu de la taille de l'homme en face de toi, mais le cheval... Tu ne pouvais t'empêcher de le surveiller du coin de l’œil, détaillant le moindre de ses potentiels mouvements pour adapter les tiens en fonction des siens. Oui, tu étais tendue. Mais c'était normal ! C'était la première fois que tu voyais un cheval d'aussi près bon sang ! Et jusqu'à aujourd'hui, l'animal le plus gros que tu avais approché était un petit poney. Alors oui, il y avait de quoi être impressionnée.
Tes muscles se tendirent lorsque le jeune homme – après avoir laissé échapper un bref éclat de rire suite à tes excuses maladroites – se pencha vers l'avant, juste au niveau des oreilles de sa monture. Tu vis ses lèvres remuées, sans pour autant entendre ce qu'il disait. Oh, d'accord. Le jeune homme ne voulait probablement pas que tu entendes. Ce devait être pour cela qu'il parlait à voix basse. Tu plissas le nez, grimaçant légèrement en sentant ta curiosité s'éveiller. Que pouvait-il bien lui avoir raconté ? Et quel était l'intérêt de parler avec un cheval, un animal qui ne comprenait très certainement pas ce qu'on pouvait lui raconter ? Peut-être qu'il faisait partit de ces voyageurs solitaires, qui n'avaient pour compagnon de route que quelque animal et qu'il avait prit l'habitude de lui parler régulièrement. C'était peut-être pour ça... Ou pas. Cependant, tu dus remettre tes réflexions à plus tard quand l'animal se remit en mouvement. Tu esquissas un pas en arrière, avant de te retenir courageusement. Il ne faisait que... Que s'incliner ? Enfin, il s'inclinait autant que se faire se pouvait un cheval. Tu penchas quelque peu la tête sur le côté, le regardant avec un air interloqué, les sourcils légèrement froncés.

« Gaelegrin vous présente ses excuses. »

Tu vis le blond descendre de sa monture d'un mouvement fluide et rapide. Tu t'extasias devant sa souplesse quelques secondes, avant de revenir à l'essentiel ; le cheval – Gaelegrin de son nom, il fallait que tu t'en souviennes – s'excusait. Très bien... Tu regardas Gaelegrin d'un air surpris, avant de retourner ce regard vers son propriétaire.

« Oh... Il n'y a pas de mal... Je suppose. Il... Enfin, votre cheval... Il n'a pas à s'en faire. »

Tu n'étais guère à habituer à parler des animaux comme s'il s'agissait d'Hommes, de Nains ou d'autres être vivants de la sorte, aussi étais-tu un peu troublée. Cependant, n'osant pas froisser ton nouvel interlocuteur, tu avais décidé de retenir les questions qui te brûlaient la langue et avais opté pour une réponse polie et simple.
Distraitement, tu entrepris de lisser les pans de ta robe, tout en fixant ton interlocuteur d'un regard curieux que tu ne cherchais pas à dissimuler. Tu n'ouvris pas la bouche, te contentant de détailler les traits qui dessinaient son visage. Tu fis quelques moues sans t'en rendre compte, perdue dans tes pensées, t'interrogeant sur l'identité du jeune homme, qui prit la parole peu de temps après que tu te sois posée cette question. C'était comme s'il avait lu dans tes pensées.

« Je suis Rhaegar … – tu remarquas qu'il sembla hésiter un instant, mais tu ne t'en formalisas pas – « … et je viens d'Eryn Lasgalen, le royaume de Thranduil. À qui ai-je l'honneur ? »

Oh … Oh! Eryn Lasgalen ? Tu levas des yeux stupéfaits vers lui, la bouche légèrement entrouverte. Si tu n'étais pas douée en politique et pour retenir le nom des différents Seigneurs gouvernant les différents territoires de la Terre du Milieu, tu n'étais pas inculte au point de ne pas savoir à quelle région faisait référence le nom de Eryn Lasgalen. Ce qui ne pouvait dire qu'une chose … Ton interlocuteur était donc un elfe ! Comment avais-tu fais pour ne pas le voir avant ? Certainement à cause de Gaelegrin qui t'avait tant impressionné. Toutefois ce n'était pas une excuse, il y avait bien des traits physiques assez évidents qui auraient pu t'aider à déterminer la race de ton interlocuteur. Mais non, tu n'avais rien vu ! Et ce même lorsque tu avais prit la liberté de le dévisager. Ce que tu pouvais être idiote parfois !
Tu lui adressas alors une très légère révérence, impressionnée par son statut. Dans ta vie, tu n'avais croisé qu'un seul elfe, et tu t'estimais très chanceuse pour cela ; on t'avait toujours dit que ces créatures si mystérieuses ne se mêlaient que rarement aux autres races. Enfin, si tu devais croire les histoires que ton père t'avait raconté le soir alors que tu n'étais qu'une enfant.

« Caelan Aidlinn Floret, dis-tu fermement, essayant de faire preuve d'un tant soit peu de prestance, de la Comté. Mais si cela vous convient, vous pouvez tout simplement m'appeler Caelan, monsieur l'Elfe. »

Tu te redressas ensuite avant de te redresser de toute ta petite hauteur, plongeant ton regard dans celui du jeune homme.

« Vous êtes bien loin de chez vous, lui fis-tu remarquer, une lueur curieuse et intéressée brillant au fond de ton regard, que venez-vous faire ici, si je puis me permettre? »

Revenir en haut Aller en bas

Rhaegar
Rhaegar
⊰ MON ÉPÉE ⊰
Date d'inscription : 16/04/2013
Messages : 253
Célébrité : william moseley

aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan Empty
MessageSujet: Re: aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan   aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan EmptyLun 6 Mai - 19:02



En entendant d'où Rhaegar venait, la Hobbite écarquilla les yeux, une expression de surprise se figeant sur son visage. L'Elfe trouva cette réaction quelque peu ... étrange. N'avait-elle pas encore remarqué à quelle noble race il appartenait ? Et puis de toute façon le seul royaume elfique encore debout en Terre du Milieu était celui de son grand-père, Eryn Lasgalen, le Bois aux Vertes Feuilles. Sans oublier la petite garnison occupant secrètement la cité d'Imaldris, anciennement menée par Elrond. Ses deux fils, Elladan et Elrohir, étaient donc au poste de leur père, bien que la cité ne soit plus habitée que par les soldats sous leurs ordres. Mais ça, personne ne le savait, ou presque. Effectuant une légère révérence, la Hobbite se présenta finalement. « Caelan Aidlinn Floret ... » Floret ... ce nom de famille lui disait quelque chose, mais Rhaegar n'arrivait pas à trouver quoi, ou qui. Tant pis. « ... de la Comté. Mais si cela vous convient, vous pouvez tout simplement m'appeler Caelan, monsieur l'Elfe. » Rhaegar lui sourit ... monsieur l'Elfe ? Pourquoi pas, même s'il préférait qu'on l'appelle par son prénom. Le prince d'Eryn Lasgalen remarqua alors que Caelan tenta d'exploiter toute sa taille, sans doute pour paraître un peu plus grande. Il apprécia l'effort, tout comme le changement d'attitude chez la Hobbite : elle semblait tout à coup plus sûre d'elle, ou du moins un peu moins surprise que quelques plus tôt. « Vous êtes bien loin de chez vous. » Ce qui prouvait qu'elle n'était idiote, puisqu'elle connaissait plus ou moins la distance séparant Eryn Lasgalen de Bree. « Que venez-vous faire ici, si je puis me permettre ? » Elle était visiblement intéressée, ce qui n'était pas pour déplaire à Rhaegar : il avait toujours apprécié le contact avec les autres races de la Terre du Milieu, sans doute grâce à son père. Après tout n'avait-il pas grandit en côtoyant des gens comme Gimli le Nain, Aragorn le Dúnedain, Frodon, Samsagace, Peregrin et Meriadoc les Hobbits ? Oui, Rhaegar était un des rares Elfes à faire preuve de sympathique envers presque tous les autres peuples.

Et d'après ce que son père lui avait raconté, peu de Hobbits, pour ne pas dire aucun, s'intéressaient à ce qui se passait hors de leurs terres, ne pensant qu'au prochain de leurs nombreux repas. Comme si les Quatre de la Compagnie de l'Anneau avaient été des exceptions. Mais récemment, Rhaegar avait l'impression de croiser de plus en plus de Hobbits aventuriers, à l'instar d'Hildirim Touque, qu'il connaissait maintenant depuis de nombreuses années, qui voyageait sans cesse en Terre du Milieu, poussant même jusqu'à Eryn Lasgalen. Peut-être que cette Caelan Floret n'était pas de ces Hobbits ne voyant pas plus loin que La Comté ou Bree ? « Enchanté, Caelan. Mais appelez-moi Rhaegar, tout simplement. » Monsieur l'Elfe, ça faisait trop pompeux, surtout qu'elle ignorait tout de sa véritable identité. Si Rhaegar se plaisait à user de son titre de prince, il appréciait également l'anonymat que lui procuraient les terres lointaines à Eryn Lasgalen, où les Elfes n'étaient souvent vus que comme des êtres lointains et mystérieux, presque légendaires. « Certes, mon royaume est lointain. » Il y avait presque mille kilomètres entre la frontière d'Eryn Lasgalen et Bree, et pourtant Rhaegar avait emprunté les chemins les plus rapides : la Vieille Route de la Forêt, avant de traverser les flots impétueux de l'Anduin par un gué discret. Les Monts Brumeux n'avaient pas constitué un problème pour Rhaegar et sa fidèle monture, et après être passé par la Haute Passe, l'Elfe et Gaelegrin s'étaient arrêtés deux jours à Imladris, en compagnie d'Elladan et d'Elrohir. Puis il avait emprunté la Grande Route de l'Est, flanquée au nord par les ruines d'Amon Sûl et au sud par les Hauts du Sud. « J'ai passé la nuit au Poney Fringant, et j'allais maintenant prendre la route d'Annúminas. » Maiis cela ne le dérangeait pas de prendre quelques instants pour discuter avec Caelan, qui avait l'air d'une sympathique personne.

Revenir en haut Aller en bas

Caelan A. Floret
Caelan A. Floret
⊰ MON ÉPÉE ⊰
Date d'inscription : 01/05/2013
Messages : 47
Célébrité : Ellen Page

aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan Empty
MessageSujet: Re: aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan   aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan EmptyMer 8 Mai - 14:08



Tu ne pouvais t'empêcher de dévisager ton interlocuteur avec une fascination certaine, mêlée à une curiosité enfantine qui faisait battre ton cœur un peu plus vite qu'à l'accoutumée. Tu te trouvais face à un Elfe, un vrai de vrai ! Ce n'était pas le premier que tu voyais – il était le second Elfe dont tu croisais le chemin, le premier étant une demoiselle qui avait attisé ta curiosité et avait toute ton admiration – mais cela ne t'empêchait pas d'être enthousiaste à l'idée de converser avec l'un de ces êtres fabuleux. Tu te sentais assez ridicule, à être aussi excitée pour si peu, cependant tu ne pouvais t'en empêcher, tu avais envie de lui poser des questions afin de satisfaire ton insatiable curiosité ; tu avais déjà pu lui en poser une, néanmoins ce n'était pas suffisant. Tu voulais en savoir plus, beaucoup plus. Jusqu'où allait-il ? Depuis combien de temps voyageait-il ? Allait-il retrouvé quelqu'un ? Était-il vrai que les Elfes étaient des êtres éternels ? Et tellement d'autres interrogations se bousculaient dans ton esprit. Si tu ne possédais pas un minimum de self-control, tu serais probablement en train de trépigner et rire de façon presque hystérique tellement tu te réjouissais de rencontrer une telle personne alors que tu t'apprêtais à aller au travail. Quelle belle surprise était-ce, vraiment ! L'étalon totalement oublié, tu fis un pas en avant pour mieux détailler ton interlocuteur.
Comment avais-tu fait pour ne pas remarquer plus tôt que ce jeune cavalier était en fait l'une de ces créatures mystiques qui attisaient l'admiration et la curiosité es autres races ? Tu aurais du le voir plus tôt ! Ses traits fins auraient pu te mettre sur la piste, tout comme ses cheveux blonds et ses oreilles pointues. Pour peu, tu te serais giflée pour ta négligence, si tu étais sûre qu'aucun témoin ne serait là pour te voir faire.

« Enchanté, Caelan. Mais appelez moi Rhaegar, tout simplement. »

Tu hochas tout simplement la tête, quelque peu gênée. Tu n'avais pu t'empêcher de l'appeler ''Monsieur l'Elfe'', telle une enfant trop impressionnée pour l'appeler par le nom qu'il t'avait donné. Cependant tu n'étais plus une enfant, tu avais à présent trente-quatre printemps à ton actif. Ce n'était pas très vieux pour un hobbit, tu venais de passer l'âge de la majorité l'année passée, mais tu ne voulais pas que l'on te prenne pour une enfant ; tu vivais seule, et même si tu étais de petite taille, tu étais parfaitement apte à te débrouiller seule et à faire preuve de maturité quand la situation l'exigeait. Et il était hors de question que tu te ridiculises d'avantage en face de ton interlocuteur.

« Certes mon royaume est lointain. »

Tu restas pendue à ses lèvres lorsqu'il commença à te répondre. Tu avais vraiment envie de savoir ce qu'il faisait dans la région d'Eriador. Tu tentas de dissimuler ton impatience et ta curiosité derrière le masque le plus impassible que tu avais en réserve. Il était tout bonnement inconcevable que ta curiosité presque maladive ne prenne le dessus sur ta raison, non non non !

« J'ai passé la nui au Poney Fringant, et j'allais prendre la route d'Annuminas. »

Ahah, monsieur était donc un voyageur ! Et avec un bon goût, selon toi, car il n'aurait pu choisir meilleure adresse pour passer la nuit à Bree. Tu lui adressas un sourire chaleureux.

« J'espère que vous vous y êtes bien reposé ! Le Poney Fringant est l'une des meilleures auberges de Bree, déclaras-tu avec un enthousiasme certain, et vous pouvez me croire ; j'y ai travaillé quand je suis arrivée ici ! »

Loin de toi l'idée de faire de la publicité, tu avais juste envie d'entamer un peu la conversation, chose que tu n'avais pas l'occasion de faire énormément en dehors de tes heures de travail. Tu continuais à sourire à ton interlocuteur, tout en réfléchissant aux dernières paroles qu'il avait prononcé. Anu... Ana... Annuminas – si tu ne te trompais pas – était la prochaine destination de l'Elfe. Tu ne savais pas où cet endroit pouvait bien se trouver en Terre du Milieu, cependant cela ne t'empêchait pas de t'interroger sur le but du jeune homme, chose que tu t'empressas de formuler à voix haute.

« Annuminas? articulas-tu soigneusement avant d'inonder ton interlocuteur de questions, où est-ce ? Vous en avez pour combien de temps de voyage ? Vous avez assez de vivre pour la durée de votre trajet ? Parce que si vous le désirez je peux vous montrer un endroit où vous pouvez acheter tout ce dont vous avez besoin pour votre voyage ! »

Revenir en haut Aller en bas

Rhaegar
Rhaegar
⊰ MON ÉPÉE ⊰
Date d'inscription : 16/04/2013
Messages : 253
Célébrité : william moseley

aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan Empty
MessageSujet: Re: aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan   aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan EmptySam 11 Mai - 14:13



« J'espère que vous vous y êtes bien reposé ! Le Poney Fringant est l'une des meilleures auberges de Bree, déclaras-tu avec un enthousiasme certain, et vous pouvez me croire ; j'y ai travaillé quand je suis arrivée ici ! » Et effectivement, Rhaegar n'avait aucunement à se plaindre de l'auberge, au contraire, il y avait passé une très agréable nuit. Que ce soit en compagnie de Primula, elle s'était révélé d'une compagnie très plaisante, pendant qu'il mangeait un délicieux repas, ou alors le sommeil tranquille et reposant dont il avait pu profiter. Et l'ambiance qui régnait à l'intérieur de l'auberge était des plus accueillantes : Hobbits et Hommes se côtoyaient en toute sympathique, ce qui faisait d'ailleurs de Bree un lieu presque unique en Terre du Milieu. Pendant tous ses voyages, Rhaegar n'avait visité que très peu de fois des endroits où plusieurs races se mêlaient sans soucis. Il y avait aussi Dale, où plusieurs Nains et quelques rares Elfes cohabitaient, où encore Dol Amroth, avec ses quelques Elfes. Mais nulle part ailleurs qu'à Bree on pouvait trouver des Hobbits en compagnie de Grandes Gens. Et c'était bien dommage, aux yeux de Rhaegar ! Il trouvait ce petit peuple si accueillant et intéressant, dommage qu'eux-même ne s'intéressent pas beaucoup aux événements se passant hors de leurs frontières ! Quoique récemment, le prince elfique avait l'impression que de plus en plus de Hobbits osaient s'aventurer en Terre du Milieu, à l'instar d'Hildigrim Touque.

« Annúminas. Où est-ce ? Vous en avez pour combien de temps de voyage ? Vous avez assez de vivre pour la durée de votre trajet ? Parce que si vous le désirez je peux vous montrer un endroit où vous pouvez acheter tout ce dont vous avez besoin pour votre voyage !» Rhaegar trouva amusant la manière dont Caelan articula avec attention le nom de la capitale de l'Arnor. Cela prouvait bien que les Hobbits en général se fichaient peu de se qui se passait plus loin que la Comté et Bree. Mais loin de lui en tenir rigueur, Rhaegar se mit dans la peau du professeur, l'espace de quelques secondes. « C'est la capitale de l'Arnor, désormais à la charge de l'intendant Arahael. Car le royaume du Gondor et de l'Arnor réunis est bien trop vaste pour qu'Eldarion Elessar s'occupe de tout correctement. » Et en tant qu'ami d'enfance du roi, Rhaegar savait parfaitement de quoi il parlait. Pourtant Eldarion était entièrement voué à sa tâche, et rétablir le poste d'intendant avait été une excellente décision, preuve de la sagesse précoce du fils d'Aragorn et d'Arwen. Rhaegar espérait que Caelan sache où se trouvait l'Arnor, royaume au sud de l'Eriador (auquel étaient rattachés Bree et la Comté), sans quoi il le lui expliquerait volontiers. Quoique dans ces cas, une carte était bien plus intéressante à observer que de simples explications orales. Se remémorant les diverses questions de Caelan, l'Elfe entreprit d'y répondre joyeusement. « Si tout vas bien, je devrais y arriver d'ici trois ou quatre jours. » Rhaegar avait l'intention d'aller vers l'ouest, et arrivé au pont aux ares de pierre il remonterait le cours du Brandevin jusqu'à Annúminas. Et par rapport aux vivres, Rhaegar n'avait rien à craindre de ce côté-là : les diverses sacoches attachées à la selle de Rhaegar lui permettraient de voyager encore longtemps, et il avait emporté au Poney Fringant du pain pour plusieurs jours, ainsi que du fromage et quelques morceaux de viande séchée. « J'ai mes propres vivres, mais j'ai pu prendre tout le nécessaire au Poney Fringant. La nourriture y est d'ailleurs délicieuse. Mais je vous remercie de l'attention. » Et Rhaegar avait réellement apprécié son repas du soir précédant, apporté par Primula : il s'était révélé excellent, surtout pour une auberge. Mais la réputation du Poney Fringant n'était plus à faire, après tout ! « Mais parlez-moi un peu de vous : vous ne travaillez plus au Poney Fringant donc ? » Et dans ce cas, comment cette sympathique Hobbite occupait-elle ses journées ?

Revenir en haut Aller en bas

Caelan A. Floret
Caelan A. Floret
⊰ MON ÉPÉE ⊰
Date d'inscription : 01/05/2013
Messages : 47
Célébrité : Ellen Page

aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan Empty
MessageSujet: Re: aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan   aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan EmptyLun 13 Mai - 14:31



Tu ne bougeas pas d'un pouce en attendant la réponse de ton interlocuteur. Tes mains vinrent juste se poser au niveau de tes hanches, avant de les faire descendre un peu plus bas dans l'espoir de lisser – une fois de plus – les pans de ta robe. Ce geste, tu l'effectuais de façon totalement machinale, sans réellement t'en rendre compte. Dés que tu ne savais pas quoi faire de tes dix doigts ou que tu étais nerveuse – ou autre –, tu lissais les pans de tes vêtements. Un véritable tic, qui n'était pas réellement dérangeant en soi. Seulement, certaines personnes t'avaient déjà fait remarquer que ce geste était quelque peu étrange, tant tu le répétais au fil d'une journée. Tu répondais en riant aux éclats, un peu gênée, et affirmais que tu ne t'en rendais pas compte, puis toi et tes interlocuteurs changeaient rapidement de sujet ; après tout, vous n'alliez pas vous éterniser sur un simple geste !

« C'est la capitale de l'Arnor, désormais à la charge de l'intendant Arahel. Car le royaume du Gondor et de l'Arnor réunis est bien trop vaste pour qu'Eldarion Elessar s'occupe de tout correctement. »

Tu regardas ton interlocuteur de tes grands yeux noisettes, enregistrant les informations que tu venais d'entendre. Tu hochas la tête, l'air songeur ; tu n'osais pas dire que tu ignorais tout ou presque de la majorité des noms que venait de prononcer l'Elfe. Tu ne détachas pas ton regard de la silhouette de ton interlocuteur, essayant de mettre de côté toutes les questions qui te brûlaient le bout de la langue. Tu n'étais qu'une Hobbit, tu ne savais pas grand chose du monde extérieur … On ne t'avait jamais réellement apprit la géographie de la Terre du Milieu, on ne t'avait pas non plus vraiment renseigné sur l'Histoire de cette Terre que tu foulais. Il était, après tout, de notoriété publique que les Hobbits n'étaient guère très ouverts ; vivant au sein de la Comté, ils vivaient entre eux, sans se soucier du reste du monde, pensant sans le moindre doute que si tout se passait bien à la Comté, le reste du monde devait bien se porter aussi.
Ce trait de caractère était sans aucun doute l'une des seules choses que tu pouvais reprocher aux tiens ; ils n'étaient pas aussi curieux que les autres races et se contentaient de ce qu'ils avaient à disposition sans jamais songer à demander plus. Bien sûr, il devait bien avoir quelques hardis hobbits qui faisaient exception, tout comme toi, cependant tu n'en avais rencontré qu'un – ou une pour être plus exacte – en débarquant à Bree ; Primula t'avait été d'une grande aide lorsque tu avais travaillé au Poney Fringant. Un léger sourire étira tes lèvres alors que tes pensées se tournèrent vers la jeune femme ; cela faisait un moment que tu n'avais pas eu l'occasion de la voir, peut-être que tu pourrais te permettre de lui faire une petite visite surprise un de ces jours.

Tu passas une main parmi tes mèches brunes, reportant subitement ton attention sur Rhaegar quand celui-ci prit de nouveau la parole.

« Si tout va bien, je devrais y arriver d'ici trois ou quatre jours. »

Ton sourire se transforma en un sourire plus franc, plus prononcé. Trois ou quatre jours … Hm, ça devait être une durée de voyage respectable … ? Enfin, tu n'en savais trop rien, tu n'étais pas une grande professionnelle des voyages et de la Terre du Milieu après tout, le seul périple que tu ais pu entreprendre étant de rejoindre Bree à partir de la Comté.

« J'ai mes propres vivres, mais j'ai pu prendre tout le nécessaire au Poney Fringant. La nourriture y est d'ailleurs délicieuse. Mais je vous remercie de l'attention. »

Tu rougis quelque peu en entendant ses remerciements. Tu l'avais interrogé sur ses provisions dans le seul but de savoir s'il avait besoin d'aide ou non, sans attendre le moindre ''merci'' en retour. Cela te semblait naturel d'être avenant envers les autres, et ce même si tu ne les connaissais que depuis que quelques minutes seulement. Peut-être étais-tu trop naïve, ou alors c'était ta nature de Hobbit de la Comté qui prenait le dessus. Après tout, vous Hobbits étaient réputés pour être chaleureux.

« Mais parlez moi un peu de vous : vous ne travaillez plus au Poney Fringant donc ? »

Tu ouvris la bouche pour répondre, avant de la refermer, imitant à la perfection un poisson hors de l'eau. C'est que tu n'avais pas grand chose à raconter. Tu n'étais pas une demoiselle très intéressante, tu n'avais pas une histoire assez palpitante pour être contée. Enfin, ce n'était pas comme si tu allais lui déballer toute ta vie non plus, mais disons que sa question t'avait prise au dépourvu.
Tu te repris alors, choisissant soigneusement tes mots alors que tu enfonçais d'un geste nonchalant tes mains dans les poches discrètes de ta robe.

« Oh non ! Cela fait d'ailleurs un moment que je n'y travaille plus, répondis-tu distraitement en laissant ton regard scruter les diverses personnes qui passaient autour de vous, C'est le seul endroit où j'ai réussit à trouver un travail, les autres ne … Disons simplement qu'ils ne sont pas tous convaincus par l'efficacité des gens de petites tailles. Donc j'ai pu travailler quelques temps là-bas, et même louer une chambre le temps de m'installer correctement à Bree ! Puis quand j'ai eu assez d'argent, j'ai pu habiter toute seule et travailler à mon compte ! »

Tu te retournas alors vers Rhaegar, un sourire radieux sur tes lèvres.

« Maintenant je tiens une sorte de boutique de couture, vous savez ! Les gens viennent me voir pour que je répare des vêtements, ou alors pour que je leur en confectionne ! » lui annonças-tu, une pointe de fierté dans la voix.

HRP:
Revenir en haut Aller en bas

Rhaegar
Rhaegar
⊰ MON ÉPÉE ⊰
Date d'inscription : 16/04/2013
Messages : 253
Célébrité : william moseley

aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan Empty
MessageSujet: Re: aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan   aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan EmptyVen 17 Mai - 16:28



Ouvrant et refermant rapidement la bouche, Caelan sembla réfléchir à ce qu'elle pourrait bien répondre à Rhaegar. Fourrant alors ses mains dans ses poches, la Hobbite se lança dans les explications. « Oh non ! Cela fait d'ailleurs un moment que je n'y travaille plus. » Suivant de le regard de son interlocutrice, l'Elfe jeta un coup d'oeil négligé aux divers passants qui se bougeaient dans les rues pavées de Bree. Le village, ou la ville, s'éveillait peu à peu, et certains n'hésitaient pas à observer avec curiosité ce couple improbable, discutant comme s'ils se connaissaient depuis longtemps. « C'est le seul endroit où j'ai réussit à trouver un travail, les autres ne ... Disons simplement qu'ils ne sont pas tous convaincus par l'efficacité des gens de petites tailles. Donc j'ai pu travailler quelques temps là-bas, et même louer une chambre le temps de m'installer correctement à Bree ! Puis quand j'ai eu assez d'argent, j'ai pu habiter toute seule et travailler à mon compte ! » Le Poney Fringant devait sa célébrité, en partie, aux Hobbits célèbres ayant séjourné dans l'auberge au temps de la Guerre de l'Anneau. Même si, d'après ce qu'il en savait, l'établissement jouissait déjà d'une grande renommée depuis fort longtemps avant que ces tragiques événements n'aient lieu. Mais embaucher des Hobbits était tout à l'honneur de Poiredebeurrée. Après tout si les Hommes et les Hobbits cohabitaient à Bree, pourquoi ne pas donner les mêmes chances à la petite gens ? Frodo Sacquet et ses trois fidèles compagnons étaient l'exemple parfait, démontrant que la taille importait peu. Et puis cette Caelan, à l'instar de Primula, rencontrée le soir précédant au Poney Fringant, semblait être une personne tout à fait sympathique.

« Maintenant je tiens une sorte de boutique de couture, vous savez ! Les gens viennent me voir pour que je répare des vêtements, ou alors pour que je leur en confectionne ! » Rhaegar pouvait sentir la fierté avec laquelle Caelan annonçait ça. Cela prouvait bien que cette Hobbite n'était pas du genre à se laisser faire, et que déterminée, elle savait ce qu'elle voulait. Débuter en tant que serveuse pour finir tenancière d'une boutique de couture, c'était pas si mal que ça ! Surtout pour une Hobbite, même si cela n'était sans doute possible que à Bree. Lui souriant, l'Elfe se remémora une citation que son père lui racontait parfois, lorsqu'il lui expliquait pourquoi il appréciait tant les autres races de la Terre du Milieu. « Mon père me citait parfois Dame Galadriel. Elle affirmait que même la plus petite personne peut changer le cours de l'avenir. » Et cela s'était averé parfaitement vrai lors de la Guerre de l'Anneau. Qui aurait imaginé qu'un simple Hobbit, tel que Frodon Sacquet, accompagné de son ami Samsagace Gamegie, aurait réussi à amener l'Anneau Unique jusqu'à Orodruin, la Montagne du Destin ? Et surtout qu'il le ferait en partie seul, alors qu'il avait quitté Imladris avec la Compagnie des Neuf Marcheurs ? « Vous vous en êtes bien sortie, finalement. Le temps me manque, mais soyez sûre que je passerai par votre boutique à mon retour d'Annúminas. » Même si les Elfes comptaient dans leurs rangs parmi les meilleurs tisseurs de la Terre du Milieu, dont Eärwen, sa fiancée, faisait partie, Rhaegar ne se doutait pas que Caelan devait être forte dans son métier. N'ouvrait pas une boutique la première couturière venue !

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé
⊰ MON ÉPÉE ⊰

aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan Empty
MessageSujet: Re: aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan   aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

aimer chaque matin comme si c'était le dernier ; caelan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Caelan ₪ "All my adventures..."
» Caelan ₪ "Friends&Foes"
» Une elfe comme les autres ou pas.
» Caelan Aidlinn Floret ▬ "Please, don't judge me right now" |Terminée|
» {Flashback} People never cease to amaze me. → Caelan & Kyweth

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: la Terre du Milieu :: Eriador :: Bree-