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 Promenons nous dans les bois... [LIBRE]

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Maya Melen
Maya Melen
⊰ MON ÉPÉE ⊰
Date d'inscription : 02/05/2013
Messages : 29
Célébrité : Katie McGrath

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MessageSujet: Promenons nous dans les bois... [LIBRE]   Promenons nous dans les bois... [LIBRE] EmptyDim 5 Mai - 17:58


♠ Maya & ...♠
"Il faut croire que les grandes forêts ont le don d'attirer les prodiges, comme les cimes élevées ont celui d'attirer la foudre."




Maya s'était réveillée en pleine nuit à cause d'un cauchemar qui revenait régulièrement depuis qu'elle était petite. Elle se retrouvait seule au milieu d'une clairière recouverte de neige, elle ne savait pas comment elle y était arrivée car il n'y avait aucune trace de pas et les arbres immenses qui entouraient les lieux ne lui disait rien, elle n'en avait jamais vu de semblables. Elle appelait à l'aide mais personne ne répondait mis à part son écho. Elle se décidait alors à marcher, tremblant de froid, et entendait au loin des cris. Elle savait qu'elle devait les fuir mais à chaque fois elle persistait à y aller. Après de nombreuses minutes, qui pourtant passaient à une vitesse folle dans son rêve, elle trouvait une cabane dans les bois et lorsqu'elle ouvrait la porte elle découvrait des cadavres d'enfants. Et un rire guttural venait de derrière elle mais elle ne parvenait pas à se retourner, paralysée par la peur. Elle voyait juste une main aux longs ongles et aux tâches de vieillesse se poser sur son épaule et... le cauchemar prenait fin, elle se réveillait en sursaut et en nage. Son père lui avait toujours dit qu'elle lisait trop d'histoires. Mais aujourd'hui, seize ans après le premier cauchemar, elle continuait à le faire une fois par mois. Toujours les nuits sans Lune. Maya savait qu'elle n'avait aucun don mais se pouvait il qu'une personne ou que quelque chose essaye de lui faire passer un message ?

Ce matin là donc elle s'était réveillée à l'heure la plus sombre, celle juste avant l'aube, et s'était aussitôt vêtue pour sortir. Elle n'avait pas de suite eu l'idée de se balader, d'abord elle s'était servie une part de gâteau avec un verre de lait. Il était fort et le gâteau un peu sec mais trempé dedans cela passait tout seul ! Et ces délices eurent pour effet de l'apaiser. Elle songea alors à la manière d'occuper son temps. Pourquoi pas une balade à cheval ? Ravie de son idée, elle décida tout de même de laisser une note au cas où son père disparu rentrerait. Elle avait toujours espoir de le voir franchir le seuil de la porte...

Quinze minutes plus tard, elle avait enfilé une cape pour ne pas avoir froid, natté ses cheveux, et s'approcha de sa monture. Elle la caressa et lui parla plusieurs minutes, comme à son habitude, et prit place dessus. Toutes deux partirent au trot.

Elle se laissa guider au gré de ses envies, sans vraiment chercher où aller. Elle fit ralentir sa jument et en descendit; la tenant par la bride, elle avançait en respirant l'air frais à plein poumons. Finalement quelque chose attira son attention et, accroupie, elle fouilla les herbes de ses doigts fins.

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Eáránë Elessar
Eáránë Elessar
⊰ MON ÉPÉE ⊰
Date d'inscription : 02/05/2013
Messages : 40
Célébrité : Jessica Brown-Findlay.

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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois... [LIBRE]   Promenons nous dans les bois... [LIBRE] EmptyLun 27 Mai - 22:34





oak's teardrops

[les paroles en italique sont en elfique]


L
a lune; l'astre maitresse de la nuit, la gouvernante des ténèbres. Depuis déjà plusieurs heures, la luminaire aux rayons translucides prônait à l'apogée d'un firmament clair et sans nuage, révélant ses plus douces et candides facettes. Ses longs doigts opalescents venaient caresser le paysage, comme un peintre habile pouvait sculpter la volupté en noir et blanc; toutes couleurs semblaient avoir prit la fuite, comme étouffées par ce contraste doucereux et sirupeux. Le silence, jumeau du mystère, avait rejoint sa douce amante pour cette sorgue aux allures de retrouvailles grisantes et envoûtantes. Et c'est là, sous cette réunion tacite des soupirants s’étreignant à l'éternité, que la jeune femme s’époumonait, courant à en perdre haleine au travers du dédale que la forêt lui offrait. Son terrain de jeu s'étendait à perte de vue, l'appel de la nuit la couvant; elle n'avait put résister à sa soif de liberté. Eáránë se sentait revivre en cet instant de grâce et de félicité que sa complice de toujours lui accordait; à la peau aussi blanche l'une que l'autre, les deux femmes se ressemblaient car la première avait vu la naissance de la seconde il y avait de cela des années, et semblant pleurer pour le nourrisson lors de cette nuit d'été; la princesse née sur terre reçu son prénom en hommage à la reine de l'empyrée.
P
ressant le pas, elle sentait la brise s’entremêlant à sa chevelure de jais et les hautes fougères fouettant ses jambes; l'humidité ambiante faisait coller le tissu de ses jupons sur sa peau d’albâtre. Mais tout ça lui était égal, toutes ces sensations étaient sa bouffée d'air frais, sa fontaine d'ivresse dans son monde trop réglementé et codé. A son retour, elle pouvait s'estimer chanceuse si elle ne se faisait réprimander que par sa suivante et son compagnon de toujours. La jeune femme afficha alors un rictus étrange qui étira ses lèvres pâles avec délicatesse, barrant son visage, le pourfendant de ses quenottes claires. A quelques mètres de là, entre les fourrés et les troncs immenses des arbres séculaires, elle pouvait distinguer les pupilles flamboyantes et resplendissantes de son camarade d'infortune. • Elwë! • L'animal, agile et rapide, transperça l'obscurité comme une flèche venant se planter aux pieds de sa protectrice, sa fourrure couleur argenté reflétant les gerbes d'étincelles lunaires ne rendait la scène que plus fantomatique.
D
urant plusieurs minutes, la princesse insoumise et le loup docile n’esquissèrent le moindre mouvement, le moindre geste. Tout autour d'eux régnait une atmosphère d'un calme olympien et un même un soupir n'aurait osé troubler la gracieuse quiétude de ces lieux. Sur les prunelles limpides des deux comparses, dansaient les reflets spectraux de l'onde d'un lac; caché à la vue des yeux importuns. Eáránë sortait de sa rêverie alors que de doux glapissements résonnèrent et que, tout contre sa cuisse, le museau chaud et rassurant d'Elwë vint se coller; et aux travers de ses yeux couleur d'ambre, la jeune femme semblait y lire toute la reconnaissance et l'amour que cet animal lui portait. S'accroupissant face à lui, elle passa sa main sur le crane du canidé qui s'approcha d'elle; réclamant encore plus.
• Yosh, yosh... J'ai compris. Allons-y... • La princesse se redressa alors, tandis qu'à ses cotés le jeune loup jappait d'impatience. Elle releva les pans de sa robe imbibée, qu'elle coinça dans sa ceinture tant bien que mal et finit par glisser fébrilement ses pieds sur l'étendue obscure. Le contact du liquide glacial lui arracha un frisson qui parcourut son échine avec véhémence, mais les encouragements implicites de son acolyte ne lui firent pas renoncer. Une plainte silencieuse s'échappa de ses lèvres alors que les premiers rayons d'un soleil naissant arrivèrent sur le lac pour y déposer leur fin manteau de lumière. Ses mains commencèrent à se mouvoir, et la danse s'enchaina... • Nous tendons certainement nos mains, essayant d'atteindre le ciel sans limite. Nos battements de cœurs se font échos car tu n'es plus seul. Dans cet endroit si lointain... • De fines gouttelettes tournaient autour de la jeune fille, dansant avec elle au rythme de son affable rengaine. • Nous tendons certainement nos mains, en nous tournant vers les choses que nous ne pouvons perdre; et en nous arrêtant sur ces rêves étincelants... Vers cet endroit si lointain... •
U
n craquement sourd et sec retentit alors; mettant Elwë sur ses gardes; retroussant ses babines et faisant rauquer sa gorge en signe de méfiance. Eáránë accourut à ses cotés, le calmant d'un vif geste de la main. Elle se pencha alors prudemment et découvrit au travers des herbes buissonnantes, une silhouette.

Spoiler:
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